Author Topic: Quranrodent sunnis fear quranrodent Shia  (Read 516 times)

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Quranrodent sunnis fear quranrodent Shia
« on: November 28, 2010, 12:18:51 PM »
http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=en&sl=fr&u=http://www.lemonde.fr/international/article/2010/11/28/la-peur-des-pays-arabes-face-a-l-iran_1446081_3210.html&prev=/search%3Fq%3DLe%2BMonde,%26hl%3Den%26client%3Dfirefox-a%26hs%3DpoS%26rls%3Dorg.mozilla:en-US:official%26prmd%3Divn&rurl=translate.google.com&usg=ALkJrhhwW0tYPQhCKX6CsN9IYKQOrtDR7A#ens_id=1446075










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La peur des pays arabes face à l'Iran The fear of Arab countries against Iran

LEMONDE pour Le Monde.fr | 28.11.10 | 19h10  •  Mis à jour le 28.11.10 | 20h06 for the Monde.fr | 28.11.10 | 7:10 p.m. • Updated 28.11.10 | 8:06 p.m.
 

"On ne peut pas faire confiance aux Iraniens" , observe le roi d'Arabie saoudite, Abdallah bin Abdelaziz, en mars 2009, devant le conseiller de la Maison blanche pour l'antiterrorisme, John Brennan . "L'objectif de l'Iran est de causer des problèmes" , l'Iran est "aventurier dans un sens négatif" , "que Dieu nous préserve de leurs péchés" , poursuit-il, selon un compte-rendu américain obtenu par WikiLeaks et examiné par Le Monde . "We can not trust the Iranians," observed the king of Saudi Arabia Abdullah bin Abdulaziz, in March 2009, before the White House adviser for counterterrorism, John Brennan . "The purpose of Iran is causing problems, "Iran is" an adventurer in a negative sense, "" G-d preserve us from their sins, "he continues, according to a report obtained by Wikileaks U.S. and reviewed by Le Monde.

Des diplomates américains rapportent d'autres propos du roi Abdallah, invitant à "couper la tête du serpent" , auquel il compare l'Iran. U.S. diplomats refer others about King Abdullah, calling for "cut the snake's head", which he compared Iran. Selon un télégramme daté du 11 février 2010, "le roi saoudien a dit au général [américain] [James] Jones que si l'Iran parvenait à développer des armes nucléaires, tout le monde, dans la région, ferait de même" . According to a telegram dated February 11, 2010, "Saudi King told the general [American] [James] Jones that if Iran succeeded in developing nuclear weapons, everyone in the region, would do the same."

"C.E. programme doit être stoppé" , insiste pour sa part le roi de Bahrein, Hamad Al-Khalifa , à propos du dossier nucléaire iranien, le 1 er novembre 2009, en recevant le général David Petraeus , alors commandant en chef du Centcom, qui a en charge la région. "Le danger de le laisser se poursuivre est supérieur à celui de le stopper" . "This program must be stopped," insists his part the king of Bahrain, Hamad Al-Khalifa , referring to the Iranian nuclear issue, on 1 November 2009, receiving the General David Petraeus , then commander of Centcom, which is responsible for the region. "The danger of leaving it to continue is larger than stop it."

"MBZ", DANS LES TÉLÉGRAMMES AMÉRICAINS "MBZ" TELEGRAMS IN AMERICAN

Cette inquiétude arabe n'a cessé de grandir au rythme du programme nucléaire de la République islamique. The Arab concern has grown at a rate of nuclear program of the Islamic Republic. Cela vaut tout particulièrement pour les riverains du Golfe dont certains ont pu avoir, ou ont encore, des contentieux territoriaux avec l'Iran et qui redoutent à la fois l'ambition décuplée que donnerait à Téhéran le statut de puissance nucléaire et la riposte que susciterait toute initiative militaire destinée à entraver C.E. projet. This is especially true for residents of the Gulf, some of which have had or still have, of territorial disputes with Iran and who dread the ambition to tenfold that would give Tehran nuclear power status and the response that would lead any military initiative designed to hamper the project. De nombreux documents font état de leur souci d'acquérir des armements américains. Many documents reflect their desire to acquire American arms. Les télégrammes diplomatiques américains attestent de C.E. climat général avec cependant quelques nuances, car tous les émirats de la région n'entretiennent pas les mêmes relations avec leur puissant voisin. U.S. diplomatic telegrams attest to this general climate albeit with some nuances, because all the emirates in the region do not maintain the same relationship with their powerful neighbor.

Mohammed bin Zayed, le prince héritier d' Abu Dhabi , pilier de la Fédération des Emirats arabes unis, est plus déterminé. Mohammed bin Zayed, Crown Prince of Abu Dhabi , the mainstay of the Federation of UAE, is more determined. Lorsque le chef des états-majors américains, l'amiral Mullen, le prince ( "MbZ" , dans les télégrammes américains) lui fait part de son doute sur l'efficacité d'opérations seulement aériennes contre les sites iraniens, il s'exclame: "il faudrait alors des troupes au sol" . "MbZ" , écrit un diplomate, le 9 février 2010, "considère que la logique de guerre domine la région, et cette lecture explique sa quasi-obsession de renformer les forces armées" de l'émirat. When the chief U.S. military, Admiral Mullen, the Prince ("MBZ" in telegrams U.S.) he expressed his doubt on the effectiveness of air operations only against sites in Iran, he exclaims "it would have to ground troops." MBZ "wrote one diplomat, February 9, 2010," considers that the logic of war dominates the region, and this reading explains his near-obsession renformer armed forces "of the emirate.

Le 14 février 2010, l'émir du Qatar, qui partage un champ gazier stratégique avec l'Iran, adresse un conseil au sénateur américain John Kerry . "En se basant sur 30 années d'expérience avec les Iraniens, l'émir conclut la réunion en disant qu'il ne faut croire qu'un mot sur cent qu'ils prononcent" , note un document américain. "Ils nous mentent, et nous leur mentons" : c'est ainsi que le premier ministre du Qatar, Hamad bin Jassim Al-Thani , décrit la relation entre son pays et l'Iran, lors d'un entretien avec le vice secrétaire américain à l'énergie, Daniel Poneman , le 10 décembre 2009. On February 14, 2010, the emir of Qatar, which shares a strategic gas field with Iran, a board address to U.S. Senator John Kerry . "Based on 30 years of experience with the Iranians, the Emir Concludes meeting by saying that one should believe a word they utter in a hundred, "said a U.S. document." They lie to us, and we lie "is how the Prime Minister of Qatar, Hamad bin Jassim Al-Thani , described the relationship between his country and Iran, in an interview with Deputy U.S. Secretary of Energy, Daniel Poneman , December 10, 2009.

"NE CROYEZ PAS UN SEUL MOT QU'ILS PRONONCENT" "DO NOT BELIEVE ONE WORD THAT THEY SPEAK"

Le 13 février 2010, le premier ministre du Qatar reçoit à son tour John Kerry. 13 February 2010, Prime Minister of Qatar receives in turn John Kerry. Il "affirme que Mahmoud Ahmadinejad [le président iranien] lui a dit : "nous avons battu les Américains en Irak, la bataille final sera livrée en Iran" , relate un document américain. Le président de l'Egypte, Hosni Moubarak , "éprouve une haine viscérale pour la République islamique" , écrit un diplomate basé au Caire, en février 2009, "il les traite de 'menteurs' " , et prévient : "ne croyez pas un seul mot qu'ils prononcent" . Le 21 avril 2009, devant l'amiral Mullen, le chef des renseignements égyptiens, Omar Souleyman , constate que l'Iran "est très actif en Egypte" , "l'Iran doit 'payer un prix' pour ses actions" , retranscrit un diplomate. He "says Mahmoud Ahmadinejad [the Iranian president] said, "we beat the Americans in Iraq, the final battle will be delivered to Iran," says an American document. The President of Egypt, Hosni Mubarak , "feels a visceral hatred for the Islamic Republic, "wrote one diplomat based in Cairo in February 2009," he calls them "liars" and warns: "Do not believe a single word they utter." On April 21, 2009 before Admiral Mullen, the chief of Egyptian intelligence, Omar Suleiman , said that Iran "is very active in Egypt," "Iran must" pay a price "for his actions," a diplomat transcribed.

En Jordanie, souligne un télégramme américain, en avril 2009, "la métaphore la plus couramment utilisée par des officiels en parlant de l'Iran est celle d'une pieuvre étendant ses tentaticules" , qui doivent être "coupées" . Jordan says a telegram U.S. in April 2009, "the metaphor most commonly used by officials when speaking of Iran is that of an octopus extending its tentaticules", which must be "cut". Le président de la Chambre haute du Parlement, Zeid Rifai , "prédit que le dialogue avec l'Iran ne mènera nulle part" , dit un document, qui le cite ainsi: "bombardez l'Iran ou vivez avec un Iran nucléaire, les sanctions, les carottes, les incitations, n'ont pas d'importance" . Chairman of the Upper House of Parliament Zeid Rifai , "predicted that dialogue with Iran will lead nowhere," said one document, which cites the "bomb Iran or living with a nuclear Iran, sanctions , carrots, incentives do not matter. "

Cette obsession de la menace iranienne partagée par la quasi-totalité des pays de la région qui ont en outre officiellement sous-traité leur sécurité aux Etats-Unis depuis l'invasion de l'Irak par Saddam Hussein , en 1990, se combine avec une autre crainte, exprimée explicitement par les responsables jordaniens, celle d'un rapprochement historique américano-iranien qui rabibocherait Téhéran et Washington aux dépens de ses alliés arabes. This obsession with the Iranian threat shared by almost all countries in the region who have also formally subcontracted their security to the United States since the invasion of Iraq by Saddam Hussein in 1990, combines with a Another concern expressed explicitly by the Jordanian officials, that of a historic US-Iranian rapprochement that Tehran and Washington to patch up the expense of its Arab allies. La demande du prince héritier d'Abu Dhabi que le Conseil de coopération du Golfe (CCG) soit associé aux tentatives de négociations avec l'Iran traduit à sa manière le sentiment inconfortable d'être le spectateur d'une pièC.E. qui se joue ailleurs. http://The application of the Crown Prince of Abu Dhabi as the Gulf Cooperation Council (GCC) is associated with attempts to negotiate with Iran in its own way reflects the uncomfortable feeling of being a spectator at a play that is elsewhere.
Natalie Nougayrède et Gilles Paris Nougayrède and Natalie Gilles Paris
« Last Edit: November 28, 2010, 12:28:04 PM by mord »
Thy destroyers and they that make thee waste shall go forth of thee.  Isaiah 49:17

 
Shot at 2010-01-03